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Ambassadeur d’Angola en RDC 

A l’occasion du 38ème anniversaire de l’indépendance de son pays, l’ambassadeur d’Angola en RDC, a invité tous les signataires de l’accord-cadre à respecter leurs engagements.

La République d’Angola a commémoré, le lundi 11 novembre 2013, le 38ème anniversaire de son accession à l’indépendance.  En marge de cet événement historique, l’ambassadeur  d’Angola en RDC a organisé une réception en sa résidence de Gombe à Kinshasa. Une opportunité offerte à Emilio  Guerra de faire le point de la situation  actuelle de son pays. 

Témoin de l’événement : le secrétaire d’Etat au ministère de l’Agriculture d’Angola. Des parlementaires congolais et autres personnalités de la capitale, ont pris part à cette cérémonie.  On a également noté la présence de diplomates  et représentants des organisations internationales  accrédités en RDC.

L’ambassadeur  de la République d’Angola en RDC, Emilio Guerra a, dans son mot de circonstance, exprimé la solidarité du peuple angolais aux populations de l’Est de la RDC qui ont souffert des affres de la guerre.  Avant de rappeler que la date du 11 novembre, « sera à jamais gravée dans les mémoires des Angolais », car elle leur rappelle l’indépendance acquise  en 1975.

S’adressant à ses hôtes, le diplomate angolais a déclaré : «  Votre présence témoigne les liens d’amitié et de coopération existant entre l’Angola et chacun de vos pays respectifs et la solidarité de vos peuples maintes fois manifestée envers le peuple angolais pendant les moments difficiles de sa lutte pour l’indépendance ainsi qu’au cours de la guerre civile qui, elle aussi, a causé la mort des milliers d’Angolais et contribué à la destruction du pays ».

EFFORTS FOURNIS  

Parlant de son pays, Emilio Guerra a souligné que celui-ci  « est tourné vers un avenir meilleur qui passe par la cohésion nationale et la consolidation de la démocratie, conditions essentielles pour le développement et la paix sociale dans le pays ».

C’est pourquoi au cours de ces dix dernières années, les efforts du gouvernent sont focalisés sur « la création des bases pour une économie qui permette au pays de sortir de son état actuel du sous-développement et passer à celui de pays émergent ».  Et de noter que l’économie angolaise étant intégrée dans le système international, elle est de ce fait, victime des perturbations dudit système. Conséquence : plusieurs programmes de développement ont été suspendus et d’autres n’ont pas vu le jour, a fait remarquer le diplomate angolais.

Au plan intérieur, l’Angola  a été affectée, à en croire Emilio Guerra, par la sécheresse qui frappe 14 des 18 provinces que compte le pays, depuis le début de l’année 2012 jusqu’à ce jour. Une situation qui a eu, entre autres,  comme conséquences  immédiates : la baisse de la production agricole et celle de la production  hydroélectrique, a-t-il dit.

Quant à la croissance du secteur pétrolier, elle n’a été que 5,6, de loin inférieure aux estimatifs de 17,7%. Tenant compte des contextes international, intérieur  et aussi de l’évolution du cadre macroéconomique national, l’exécutif angolais a pris des mesures d’ajustement du PIB accompagnées d’une gestion prudente et rigoureuse des finances publiques, a fait savoir l’ambassadeur d’Angola en RDC.

Dans ces conditions, la croissance de 7,1 % prévus initialement pour l’année 2013 ne sera que de 5,1%. Tandis que l’inflation cumulée des huit premiers mois de cette année,  a été de 5,38, inférieur aux 5,42 de la même période de l’année précédente, a-t-il déclaré. Et d’indiquer : « Les taux d’intérêt ont été stables. Il en est de même pour la monnaie nationale (Le Kwanza) qui est restée stable et demeure encore stable. De nos jours, les réserves internationales liquides du pays sont de 33,4 milliards USD, soit une augmentation de 9,3 par rapport à la fin de l’année précédente.  

DEVELOPPEMENT

Pour ce qui est du développement du pays,  l’ambassadeur a, à ce sujet, paraphrasé un extrait du  président José Eduardo  dos Santos,  prononcé devant les députés à l’ouverture de la 2ème session de la 3ème législature, lorsqu’il disait : « En fait, le grand objectif de la politique économique pour cette législature consiste à promouvoir la diversification de notre économie pour rendre le processus de notre développement moins vulnérable et plus soutenu… ».
S’agissant de la politique étrangère, l’Angola puise ses fondements dans les principes de la Charte de l’Onu ainsi que dans celle de l’Union africaine et autres normes régissant les relations entre les Etats.

En ce qui concerne les relations entre Kinshasa et Luanda, « elles sont au beau fixe si on tient compte des échanges de visites entre gouverneurs de provinces voisines de deux pays…», a dit en substance Emilio Guerra. Sans oublier la mise sur pied à l’initiative du président Santos, d’un mécanisme de coopération tripartite entre l’Angola, l’Afrique du Sud et la RDC.

Saisissant cette opportunité, le diplomate angolais a salué la bravoure des FARDC. Il a invité l’armée régulière à poursuivre sa mission. Ce, avant de demander aux pays signataires de l’accord-cadre, de respecter scrupuleusement leurs engagements.

Le potentiel

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